Voici plusieurs histoires en relation avec une "dame blanche" qui ne vous laisseront pas indifférent :
HISTOIRE 1 (la dame blanche de l'Hérault)
Le
20 mai 1981, quatre jeunes montpelliérains (2 garçons, 2 filles) âgés
de 17 à 25 ans décident de faire une virée à la mer. Vers 0h30, après
s'être promenés sur les quais de Palavas et avoir bu un coup, ils
décident de rentrer. Sur le bord de la route, juste avant le pont des
Quatre-Canaux, ils aperçoivent une auto-stoppeuse d'une cinquantaine
d'années, portant un imperméable et un foulard blanc. Ils lui proposent
de l'amener jusqu'à Montpellier. Elle ne répond pas mais approuve de la
tête, monte à l'arrière et s'assied entre les deux passagères. La
voiture repart. Le conducteur aperçoit furtivement les yeux de la femme
dans le rétroviseur, et se rend compte que la femme n'a pas prononcé un
seul mot pendant le trajet, se contentant seulement d'opiner de la tête.
Un kilomètre après, elle s'exclame "Attention au virage, attention au
virage !". Le conducteur, surpris, lève le pied, et passe le virage sans
encombre. Mais soudain les passagères se mettent à hurler : la
mystérieuse femme a disparu ! La voiture roule toujours (90 km/h), les
portes fermées... Terrifiés, les quatre amis décident d'aller tout
raconter à la police. Qui, après avoir cru à une plaisanterie, se rend
sur place, sans rien trouver ! Après plusieurs convocations, la police,
comme toutes les personnes qui les interrogent, conclue à la sincérité
des jeunes : leurs témoignages ne se contredisent jamais et ne
s'intéressent pas au spiritisme ni à aucun sujet de ce genre. Enfin, ils
évitent tant que possible de parler de cette affaire. Et lorsque l'on
consulte l'historique du lieu, on apprend que quelques années
auparavant, une femme d'une cinquantaine d'année mourrue dans ce virage
d'un accident de voiture.
HISTOIRE 2
C'est la cas de la
"dame blanche" du C.H.U. de Caen (Calvados). Stoppeuse nocturne, elle
apparaît toujours aux abords du même abribus, sur la route de
Luc-sur-Mer, juste après le centre hospitalier. Le dernier témoin à
l'avoir prise en charge l'a décrite comme une jolie jeune femme d'une
trentaine d'années, sobrement habillée de blanc et prétendant rentrer
chez elle, à Luc. Pendant le trajet de 14 km le long de cette route, la
D7, elle conserve toujours le silence. C'est à la traversée du village
de Mathieu que la jeune femme se montre fébrile. Puis, à l'entrée de
Luc-sur-Mer, la jeune fille s'affole carrément : "Faites attention, le
virage est traître !" Tous les témoins déclarent avoir tenté de la
calmer. Là encore, au moment où le chauffeur, après avoir négocié son
virage, se tourne vers la passagère, il découvre immanquablement un
siège vide. Cette affaire, qui se renouvelle régulièrement selon le même
scénario, est localement très connue. Et il se trouve qu'une jeune
femme fut, en 1970, victime d'un accident de voiture mortel dans ce
virage alors qu'elle revenait de Caen.
HISTOIRE 3
Ce samedi soir de
décembre 1979 il est près de minuit et Michel P., de tous les amis qui
sortent ensemble ce soir-là, est l'un de ceux ayant un véhicule. Il est
chargé de "faire le taxi" entre le centre de Limoges, où il habite, et
une boîte de nuit située à quelques kilomètres, sur la route de Naixon.
En Haute-Vienne, les hivers sont rudes. C'est dans le frimas et la nuit
la plus profonde qu'il effectue son second voyage vers Limoges, quand
tout à coup, il aperçoit dans ses phares, à quelques centaines de mètres
de la discothèque, une forme blanche plantée dans un virage. C'est une
femme vêtue de blanc. Il s'arrête à sa hauteur, et lui demande où elle
va. "A Limoges; si ça ne vous ennuie pas, je vais chez des amis" ; "Où à
Limoges ?" demande Michel, "Laissez-moi en ville, je me
débrouillerai... ", précise la jeune fille. L'auto-stoppeuse s'installe à
l'avant. Tout en roulant, Michel la détaille du coin de l'oeil et en
silence : 20-25 ans, vêtue d'une robe blanche type année 60, très
jolie... mais peu bavarde. A l'approche du pont de la Révolution, la
passagère s'anime soudain : "Attention, ce tournant est dangereux !"
Michel sourit, car ce virage qu'il négocie avec prudence, il le connaît
bien. Tout à coup, un cri plaintif le tire de sa concentration : la
passagère a disparu. Michel stoppe net sa voiture et, glacé par la peur
et la surprise, fait quelques pas autour du véhicule : rien ni personne,
sinon du brouillard. La belle inconnue s'est envolée.
A la
gendarmerie de Limoges, où il ira faire une déposition, on lui explique
qu'il n'est pas le premier à avoir vécu exactement la même aventure...
Cette jeune femme fait régulièrement le même trajet en auto-stop, pour
disparaître au virage du pont de la Révolution, l'endroit où elle trouva
la mort en voiture, 20 ans plutôt. Comme tous ceux qui vécurent
l'aventure, Michel peine à s'en remettre. Plusieurs années après, il
n'aime toujours pas en parler. Pourtant, il n'a passé que quelques
minutes en compagnie de cet être venu d'ailleurs.
HISTOIRE 4
L'auto-stoppeuse
fantôme du carrefour de Balleroy (Calvados) apparaît depuis 1960, année
où une jeune fille se tua dans une collision à hauteur de ce très
dangereux croisement dit "de l'Embranchement", situé à quelques
centaines de mètres du village, au milieu de la forêt de Cerisy. Ce
jour-là, on la ramenait en voiture du village. Elle habitait un petit
hameau niché dans les bois. Sa vie fut coupée net, au carrefour par un
chauffard qui n'avait pas respecté la signalisation. Depuis, on a eu
beau refaire plusieurs fois le carrefour, son âme y semble comme
chevillée dans un éternel et triste appel au secours. A Balleroy,
plusieurs personnes du village l'ont déjà prise en charge. Elle se
manifeste toujours par les nuits pluvieuses, à la sortie du village,
levant le pouce en direction du carrefour. Elle est immuablement vêtue
de blanc et demande à être déposée à un hameau voisin du carrefour, "là
où habite sa mère". Elle parait avoir un peu moins de 20 ans.
Invariablement, elle montre des signes d'angoisse et de panique évidents
pendant la traversée du carrefour. Mais, l'embranchement passé, elle
n'est déjà plus dans la voiture. Sa dernière manifestation a été plus
spectaculaire encore que les précédentes. Les deux habitants de Balleroy
qui l'ont, cette nuit-là, éclairée de leurs phares l'ont vue non pas
sur le bas côté, mais debout au beau milieu de la route. Il leur fallut
piler net devant ce qui se révéla être encore la même jeune fille, dont
la forme s'évanouit dès les portières ouvertes. A force de n'être pas
entendue ou comprise, depuis près de 40 ans, cette dame blanche, dont
l'appel confus semble venir d'un monde inconnu, paraît devenir plus
véhémente qu'auparavant...
HISTOIRE 5
Parfois, des
contacts physiques ont laissé une impression bien plus désagréable à
ceux qui ont eu l'imprudence de tenter de toucher ces apparitions.
Ainsi, une auto-stoppeuse fantôme se montre volontiers, de nuit, à la
sortie de Château-Bernard (Isère). Voilà plus de trente ans que cette
jeune femme se manifeste ainsi, ayant pour caractéristique constante de
disparaître lentement sous la forme d'un léger brouillard, et non en une
fraction de seconde, comme les autres. En 1960, elle fut prise en stop
et disparut à un point précis de la route, toujours après avoir prévenu
le conducteur d'un danger. Ce qui poussa celui-ci à se rendre à la
gendarmerie, c'est qu'il avait été un peu entreprenant avec la jeune
femme, lui passant une main sur les jambes et, enhardi par l'absence de
réaction, sur la poitrine. Il avait alors remarqué que sa passagère
dégageait un froid semblable à celui du marbre. Confus, il avait
attribué à ses avances la disparition soudaine de la voyageuse et venait
demander si on l'avait trouvée sur la chaussée. C'est là un cas unique
de contact physique avec l'un de ces êtres fantomatiques, mais dont les
atomes et les molécules semblent être aussi bien liés entre eux que ceux
d'un vivant.
HISTOIRE 6
Parfois, l'être
évanescent laisse derrière lui un objet, ou emporte quelque chose pris
dans la voiture. Ce fut le cas à Chapareillan (Isère). Là, sur la N90,
apparaît assez souvent une jeune "dame blanche". Ce soir de 1977, par
une pluie violente, c'est un médecin grenoblois qui la prit en charge.
Taciturne et très peu loquace jusqu'à un passage délicat de la route,
dit Pont-au-Furet, la passagère marqua alors une grande frayeur qui
s"estompa avec l'éloignement de l'obstacle. Elle se fit déposer un peu
plus loin, devant une maison qu'elle dit être celle de ces parents.
Comme il pleuvait toujours des cordes, le médecin lui prêta son
parapluie et attendit qu'elle le lui ramène. Il suivit la fille des
yeux, la vit franchir la porte d'entrée et la referma derrière elle. Une
bonne dizaine de minutes passant, le médecin se décida à aller frapper à
la porte de la maison, pensant qu'on l'avait oublié. Un couple de
quinquagénaires lui ouvrit, étonnés d'êtres dérangés à une heure si
tardive. On imagine aisément la discussion qui s'ensuivit : la jeune
fille décrite avait bien habité là, mais il y a des années qu'elle était
enterrée ! C'était leur fille unique, morte dans un accident de moto...
au Pont-du-Furet.
HISTOIRE 7 (témoignage)
Bonjours
je m'appelle yannick j'habite à Mirecourt dans les Vosges. Je partais
en tournée de camion avec mon copain on commençait à délirer sur la dame
blanche c'était à 3 km avant Coussey (88). Arrivant dans le village
nous sommes passés sur une route remplie d'arbres. Je regardais les
alentours et soudain au loin j'aperçu un voile blanc. Je me suis dit
c'est mon imagination. Or le voile venait vers moi. 10 secondes après je
la voyais à coté de moi. Elle me regardait avec un air de tristesse.
Elle commençait à me tendre la main pour que je la suive.Je ne pouvais
pas la suivre car on roulait. 5 Minutes après la dame blanche repartait.
Une fois reparti, le camion c'est mis a ralentir d'un coup. Une fois de
retour on a été voir un copain et je lui ai expliqué le cas. Lui aussi
l'a vu sur la même route. Et il m'expliquait comment elle est morte.
Après plusieurs minutes de conversation j'ai compris pourquoi elle me
tendait la main. Le jour de son accident elle mourut avec son mari et
ses enfants. Elle me demandait alors que je retrouve sa petite famille.
Depuis je suis passé plusieurs fois sur la même route et je ne l'ai plus
revue.
En conclusion :
Ces
manifestations sont durables et se répètent toujours aux mêmes endroits.
Il s'agit de femmes ou de jeunes filles en général vêtues de blanc
(parfois habillées de cuir noir ou brun, casque au bras : victimes de la
moto). La plupart des auto-stoppeuses sont mortes à la sortie de boîtes
de nuit. Dans tous les cas, les revenantes ont été foudroyées par la
mort, sans comprendre, et de là vient peut-être la persistance de leur
présence sur les lieux, comme si elles flottaient, indécises, entre
l'existence et le néant. Jouent-elles un rôle préventif, tels des anges
gardiens protégeant les vivants d'accidents de la route ? A quel monde
appartiennent-elles ? Toutes ces questions restent pour l'heure sans
réponse.